J'ai tout lu, d'un coup.
L'idée semble bonne, mais je n'aime pas l'idée anti-mécanique et normalement
interdite de faire butée sur un ressort à spires jointives... En fin de butée,
bonjour le choc sur la chapelle d'amortisseur et le risque de destruction de la caisse.
Sur route, à oublier, n'oubliez pas l'état des chaussées qui se dégrade depuis Sarko...
S'il y a de la place, autant mettre un ressort autour du corps de l'amortisseur avec
une butée au niveau de sa fixation inférieure avec un fourreau prenant appui sur
la fixation supérieure de l'amortisseur et passant par l'alésage du bras supérieur.
Le tout pour augmenter la course possible afin que JAMAIS le ressort n'ait les
spires jointives.
Certains amortisseurs ont la butée élastique intégrée, d'autres pas (me souviens
plus, je sais qu'il y a une différence entre 75 et GTV, et la 6 j'en sais rien mais c'est
comme Alfetta et il y a une grosse butée qui tape sur le bras sup).
C'est la percussion qui pose le plus de problème, moins la détente.
Les barres de torsion, c'est lourd, mais c'est de la masse SOUS les axes de roues, donc favorable
pour abaisser le centre de gravité de l'auto, donc à priori son roulis, alors qu'alourdir
les jambes de train augmente la masse AU DESSUS de l'axe des roues, et aussi
un peu les masses non suspendues si pas en "upside down". A moins d'augmenter
le passage dans le bras sup pour laisser passer plus facilement un gros ressort,
c'est mort d'avance. Une barre de torsion ne rentre pas en compte dans la masse
non suspendue, pas mal les ingés de chez Alfa!
En ce qui concerne les barres anti-roulis, une grosse à l'avant fera simplement lever
la roue intérieure en courbes ne faisant travailler qu'un seul pneu au risque de bloquer
cette roue levée si freinage intempestif... Pas bon lorsque la roue bloquée touche à
nouveau le sol en manoeuvre d'évitement.
A l'arrière, cela doit être bien guidé et une petite barre suffit au risque d'avoir un
comportement trop vif de l'arrière avec des pertes de motricité en courbes (obligation
d'accélérer plus tard en courbes, c'est con...), et sur le mouillé, on oublie.
Voilà ma petite analyse après environ 350 000 km avec ce type d'autos et quelques
sorties etonnantes sur circuit avec, et un certain ressenti de ce qui est bien et ne
l'est pas sans être un "pro" ni un mou du volant pour ceux qui m'ont suivi ou tenté
de le faire.